PYRAMIDE - LA SOLUTION À LA CRISE CINQUANTENAIRE DU TOGO

FOFANA Nafiou

Arrêté le 21 décembre 2018

FOFANA NAFIOU

Né en 1998 à Badou (Préfecture de Wawa), FOFANA NAFIOU a émigré au Ghana où il réside à Accra.

Au mois de décembre 2018, alors que se développent les mouvements sociopolitiques pour le retour à la Constitution de 1992 à l’initiative de la Coalition C14, il est appelé par des compatriotes à revenir au pays pour participer aux manifestations de protestation contre les conditions d’organisation des élections législatives du 20 décembre 2018 et vient à cet effet à Lomé avec un groupe de compatriotes vivant au Ghana mais ces manifestations, annulées, n’ont finalement pas eu lieu.

Au lendemain de ces élections législatives, il est arbitrairement arrêté dans un hôtel, le 21 décembre 2018, jour même où il s’apprêtait à rentrer à Accra.

Malmené et conduit sous de mauvais traitements au Service Central de Recherche et des Investigations Criminelles (SCRIC), il y subit des tortures et autres traitements cruels, inhumains et dégradants pendant 27 jours avec GOMA Abdoul-Aziz qui les a assistés financièrement pour leur retour à Accra.

Déféré à la Prison civile de Lomé le 16 Janvier 2019, sur les ordres d’une « Justice » totalement instrumentalisée par le pouvoir togolais auquel elle est inféodée, il est transféré le 14 juin 2020 à l’ancienne direction générale de la Gendarmerie nationale togolaise, en face de la BIDC et de la BOAD sous les 4 rocambolesques chefs d’accusation de : troubles aggravés à l’ordre public, destructions volontaires, groupement de malfaiteurs et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

Enfermé avec ses codétenus dans un bâtiment dont il n’a pas accès à la cour et où il vit dans le noir sans voir le soleil au quotidien, il a présentement de graves troubles de vue et des douleurs articulaires.

Parce qu’il a subi des traitements cruels, inhumains et dégradants tout au long de sa détention comme les 15 autres prisonniers politiques de l’Affaire GOMA Abdoul-Aziz, FOFANA NAFIOU doit être libéré immédiatement et sans condition comme le prescrivent le Code pénal togolais et les instruments internationaux ratifiés par l’Etat togolais.