ISSAKA Alassani
Arrêté le 26 janvier 2020, il est décédé sans avoir été jugé ni condamné en octobre 2020 lors de son évacuation au CHU Sylvanus Olympio. Tombé gravement malade suite aux tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants qu’il a subis au Camp GIPN d’Agoè-Logopé, dans l’affaire « Tigre Révolution », il aurait demandé à se faire soigner depuis plusieurs semaines sans succès.
Ses geôliers ne consentirent finalement à le conduire au Cabanon du CHU Sylvanus Olympio que lorsqu’ils se rendirent compte qu’il était sur le point de mourir et il rendit l’âme dans la voiture qui l’amenait à l’Hôpital.
Un cas qui rappelle étrangement celui d’Etienne YAKANOU, responsable de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui, arbitrairement arrêté dans l’affaire de l’incendie criminelle des Grands marchés de Lomé et de Kara, est mort dans les mêmes conditions en 2013, par manque de soins à la Gendarmerie nationale où il était détenu.
Car, alors que malade, affaiblit par les tortures qu’il avait subies et souffrant d’une crise aigüe de paludisme depuis plusieurs jours, il a été laissé sans soins appropriés et n’a finalement été autorisé à être évacué sur le CHU Sylvanus OLYMPIO que lorsque son état de santé s’était si gravement détérioré qu’il n’y arriva même pas vivant, ayant rendu l’âme dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital, ce jour d’octobre 2020.