PYRAMIDE - LA SOLUTION À LA CRISE CINQUANTENAIRE DU TOGO

PYRAMIDE exige la démission immédiate et des poursuites contre les colonels Ouro Koura et Amana Kodjo

Au Togo, des femmes sont aujourd’hui la cible d’actes de barbarie inimaginables, commises par ceux-là mêmes qui ont pour mission de les protéger.

PYRAMIDE dénonce avec la plus grande fermeté les violations, les sévices corporels, les humiliations et les traitements inhumains  infligés par des agents de l’État à des citoyennes togolaises sans défense.

Ces atrocités ont été perpétrées sous les ordres directs et la responsabilité des colonels Ouro Koura, chef de la brigade anti-gang de Djidjolé à Lomé, et Amana Kodjo, directeur de la gendarmerie nationale.

Leurs victimes ?

Des femmes qui ont osé réclamer, pacifiquement, la libération d’Aamron et des prisonniers politiques.

Leur châtiment ?

Des bastonnades sanglantes sur les fesses nues, des viols, des tortures dégradantes.

Cela semble être un crime d’État.

Parmi les victimes identifiées, Mme Amavi Katagan , une jeune femme courageuse, a été battue sauvagement aux bras et sur les fesses, victime de violences ciblées et humiliantes et Mme Grâce Bikoni Koumayi , sage femme.

Ces cas cas illustrent l’ampleur de la brutalité provoquée par la rencontre des femmes dans le cadre de la répression.

Ces faits ignobles constituant des violations flagrantes du Code pénal togolais :

Article 222-1 : « Nul ne doit être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. » Les peines prévues vont jusqu’à 20 ans de prison.

Article 221-11 : sanctionne la violation aggravée par autorité ou violence, jusqu’à 30 ans de réclusion.

Article 264‑1 : interdit les violences basées sur le genre, notamment en contexte de répression étatique.

PYRAMIDE exige :

La démission immédiate des colonels Ouro Koura et Amana Kodjo ;

L’ouverture d’une enquête pénale internationale indépendante sur ces actes de torture et de violation ;

La protection immédiate des victimes et des témoins.

Le Togo est signataire de la Convention contre la torture et de la CEDAW (Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes). Le silence du gouvernement serait une complicité.

PYRAMIDE appelle à la mobilisation urgente de toutes les organisations féminines, de la société civile, des défenseurs des droits humains, des organes de presse et des chancelleries étrangères.

Ce régime ne peut être légitimé par la communauté internationale alors qu’il s’appuie sur la viol des corps et la terreur.

Ce que Faure Gnassingbé appelle « cinquième république » n’est rien d’autre qu’une dictature militarisée, fondée sur la souffrance des innocents.

Le peuple togolais, et particulièrement ses femmes, mérite la justice, la dignité et la sécurité.

PYRAMIDE DE COORDINATION